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Poesía - April 15, 2007

Justice

Tu n’es pas la même que j’avais connue
Très arrogante, inébranlable,
 Froide, méticuleuse, avec ton  menton élevé,
 Comme quelqu’un qui ne doit rien

Ta peau lisse sans sentiment
Se pourrit  maintenant
Tu ne peux pas le cacher
Et je te regarde en secret

Tu as tellement de sang
Que tes victimes te réclament
Mais tu n’écoutes rien
Tu as perdu ta sensibilité
L’animosité t’a blessée mortellement

Chez nous,  la terre s’ouvre,
 S’écoutent des cris des corps démembrés,
Les innocents qui demandent une mort digne 
Et ces mères inconsolables, sans le droit de pleurer,
 Contemplent ces cœurs brisés en attendant le pire

Ces hommes vont  trop loin 
Pour préserver le pouvoir
La violence les alimentent, les excitent
Malgré cela,  ils se perçoivent comme  les vrais libérateurs
La lutte n’est jamais terminée
 
Entre-temps que fais-tu ?
Ta volonté est  souillée
Tu es une simple illusion maudite qui n’existe pas
Mieux vaut souffrir dans la solitude

 

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