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Quebec - December 19, 2009

Le Réveillon d’ Hamilton

Pour la première fois à Montréal, un vrai réveillon inspiré de la folie du jour de l’an brésilien aura lieu le 31 décembre à partir de 22 heures au Lion d’Or. Le Réveillon Viva Rio permettra de traverser dans la chaleur du sud, la nouvelle année. Sur la scène on aura Nico Beki, Daniel Bellegarde, Rodrigo Salazar, Vovo, École de samba Estaçao da Luz et le DJ Klass, ceux qui transporteront les gens dans le monde de la séduction et de la folie de Rio, une des villes réputées au monde pour sa joie de vivre.

Cette idée originale était conçue par Hamilton Cidade, un jeune brésilien que j’ai rencontrée dans un événement de la Commission des Communautés Culturelles, en 2008 puis qui est toujours impliqué dans plusieurs activités pour diffuser sa culture au Québec. Il est aussi animateur au radio centre-ville, et a été l’hôte du Carnaval de la Lumière le 21 février 2009, au Kola Note à Montréal.

Hamilton est l’organisateur de cette folie de Rio en plein cœur de Montréal, qui aura comme invité spécial à Vovo, maître percussionniste brésilien et directeur d’ Estação da Luz, une école de percussion brésilienne qui a été formée en mai 2005 à Montréal qui vise à recréer l’ambiance des écoles de samba du Brésil au Québec, puis qui a pour mission faire bénéficier à tous les divers rythmes d’origine africaine qu’offrent les Amériques.

Je me souviens maintenant que la première fois que j’ai rencontrée toutes les ambassadeurs de la musique brésilienne à Montréal c’était en 2008 quand Mônica Freire a pris la direction artistique, de « voix et rythme du Brésil » un événement avec Margareth Menezes, Mart’nália, Rodrigo Maranhão, Celso Fonseca, Vovo et l’école Estação da Luz. J’étais à Metropolis où j’ai rencontrée Hamilton Cidade, puis on a profité une soirée inoubliable, accompagnés par le prodigieux talent brésilien.

 

Un rêve brésilien.

Il manque seulement 12 jours pour écarter l’année 2009, puis Hamilton est très occupé il fait la promotion de l’événement dans les journaux de la ville et aussi parmi les bars et cafés brésiliens. Je lui ai contactée pour un bref entrevu, puis il m’a répondue avec le même sourire, amabilité et enthousiasme qu’il toujours porte.

 

N.G Pourquoi faut- il s’habiller en blanc?

Hamilton : La tradition brésilienne veut que l’on entre dans le nouvel an en blanc, elle s’inspire de notre métissage culturel. C’est l’influence afro-brésilienne dans notre culture. À Noël, c’est tranquille en famille. Par contre pour le Jour de l’An, la fête en blanc apporte de bonnes énergies, selon la superstition.

N.G. Le 31 décembre a-t-il une signification spéciale au Brésil ?

Hamilton : Moi, je me suis inspiré de mon vécue pour organiser ce Réveillon. Pour nous, c’est comme le début des fêtes du carnaval. Depuis neuf ans, j’ai toujours rêvé d’une fête comme les fêtes brésiliennes, et depuis ce temps les gens que j’ai connus aiment fêter, mais il manque vraiment quelqu’un pour organiser c’est genre de fête.

N.G Comment pense- tu que le public montréalais a reçu ton initiative?

Hamilton : Très bonne réception, les Québécois sont les latins du nord, ils sont très ouverts à découvrir d’autres choses. La musique, c’est une façon de découvrir. Mon but c’est faire un party avec un mélange interculturel. Dans la soirée les Brésiliens et les latinos américains vont montrer leur manière de fêter. Par contre, ils auront la chance d’apprendre comment danser sur la musique traditionnelle du Québec. En passent, la musique du temps des fêtes québécois est très joyeuse, dommage parce qu’on la fait jouer qu’une seule foi par année.

 

N.G. Mais, comment a- tu fais pour trouver les artistes brésiliens disponibles cette soirée-là?

Hamilton : J’ai de bons contacts avec les artistes. Comme je te disais avant, je suis ici depuis neuf, et pendant tout ce temps j’ai rencontré des artistes brésiliens qui avaient le même rêve que moi : « Un vrai réveillon brésilien à Montréal ». Alors, comme je suis dans le domaine artistique, animateur de radio et organisateur de nature, j’ai pris la décision d’embarqué dans ce défi. Je travaille fort pour que cet événement devienne une tradition pour tous, que ce soit les Brésiliens, les Québécois et même les artistes. Et ça c’est un grand rêve commun.

 

Photos : Hamilton Cidade

 

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