Mardi Gras au Festival de Jazz et plus… Gratuitement!
Le Festival International de Jazz de Montréal, célébrait ses trois décennies d’existence, on jurerait que les célébrations continuent tant les festivités seront multiples ! En effet, non seulement le Festival s’apprête plus que jamais à recevoir pour sa 31e édition des invités de marque, sensations de l’heure comme légendes indiscutables, de toutes les contrées les plus diverses de la planète jazz, mais il nous réserve une impressionnante programmation extérieure gratuite d’une savoureuse variété : du big band qui ensoleille
nos après-midis au mégaconcert qui rassemble des foules records en soirée, du parc d’enfants à la parade quotidienne, le plus grand festival de jazz au monde nous réserve près de 800 concerts et 600 activités et animations ! Dès le 25 juin, le centre-ville s’animera au
Le Grand événement d’ouverture TD avec l’ex-chanteur-guitariste du trio rockabilly les Stray Cats et son orchestre, le Brian Setzer Orchestra, un extraordinaire big band jazz aux impulsions démentes qui revient après son succès monstre de l’an dernier (la Salle Wilfrid-Pelletier était en feu !) pour nous présenter, à la demande générale, un grand concert sous les étoiles. (We’re gonna) Rock This Town dit un de ses classiques. Le meilleur du rockabilly !
Le mardi 29 juin à 21 h 30, place au « trip rock » et aux grooves « médusants » de Beast dans le cadre de l’Événement spécial Bell. La bête à deux têtes – Betty Bonifassi à la voix, solide, et Jean-Phi Goncalves aux multiples instruments – est de retour au Festival après l’immense succès qu’elle a connu en 2008. Avec sa musique redoutablement dansante, ses projections multimédia et ses visuels à couper le souffle, la belle bête nous réserve un spectacle des plus éblouissants !
Suivra une soirée où il sera difficile de ne pas se laisser emporter par la musique ultra festive d’Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra : le lundi 5 juillet à 21 h 30, le cinéaste-acteur-musicien-compositeur-producteur serbe nous amène danser et faire la fête toute la soirée sur la Place des Festivals avec son orchestre, avec lequel il a pondu au moins une dizaine d’albums – tous de véritables bijoux gipsy/électro/rock !
En fin de parcours, rien de moins qu’un Mardi gras en juillet avec la plus grande soirée de clôture vue depuis longtemps ! Le mardi 6 juillet dès 19 h, un défilé avec costumes flamboyants et vrais chars allégoriques de la Nouvelle-Orléans partira au coin des rues Crescent et Sainte-Catherine et nous invitera à nous y mêler pour se rendre à la Place des Festivals ! À 20 h 30, le charismatique Zachary Richard, hôte de la soirée, donnera le coup d’envoi à un spectacle enflammé présenté par Rio Tinto Alcan qui mettra notamment en vedette le Trombone Shorty et la légende du R&B louisianais, le pianiste et chanteur Allen Toussaint. Avec cette Soirée Mardi gras à Montréal, on risque de se souvenir longtemps de cet aller-retour unique dans la ville qui a vu naître le jazz, la Nouvelle-Orléans !
Les événements spéciaux gratuits du Festival
Les grands événements de cette année seront étoffés par trois événements spéciaux extérieurs gratuits à la Place des Festivals pour agrémenter encore plus l’expérience festivalesque de la 31e édition. Imaginons d’abord Lulu Hughes, une des plus puissantes voix québécoises, entourée de 19 musiciens triés sur le volet, le Montreal All City Big Band, et on aura un aperçu bien timide de l’Événement spécial du lundi 28 juin à 21 h. Après le grand succès obtenu au Festival de 2007, la tornade blonde et son orchestre récidivent avec des grands succès du blues, du funk et du jazz. Le samedi 3 juillet à 21 h, Dan Bigras présente, avec Big Band une collection de ses « tounes de bar » préférées, une sélection qui fait tout simplement saliver : Hit the Road Jack, Fever, Just a Gigolo… c’est tout à fait BIG ! Finalement, le dimanche 4 juillet, 21 h, ce sera le tour de The Lost Fingers – qui attire de nombreuses foules depuis 2008 -, et pas de doute qu’avec Lost in the 80’s et la nouvelle galette, on va bien fêter les 100 ans de Django Reinhardt !
Le jazz en scènes…
Scène TD (Place des Festivals)
Comme chaque année, la scène principale du Festival recevra, outre les Grands événements et les Événements spéciaux, la série la plus prestigieuse de l’événement, soit Les Performances TD, présentée d’abord à 21 h, puis en reprise à 23 h. Parmi les artistes qui s’y produiront, mentionnons le plus soul des chanteurs britanniques, collaborateur de longue date de Van Morrison, James Hunter (26 juin) et son dernier opus, The Hard Way. Le lendemain, Jazz Mafia Presents Brass, Bows and Beats: A Hip Hop Symphony (27 juin), une expérience unique réunissant une quarantaine de musiciens virtuoses sur scène, est un collectif visionnaire et absolument stupéfiant qui transgresse les genres comme jamais auparavant. Le 30 juin, Slavic Soul Party!, un brass band de funk, nous entraînera dans un gros party de musique d’Europe de l’est où tout le monde est invité ! C’est José James BlackMagic Band (1er juillet) qui suivra avec des compositions hip-hop jazzy et un groove des plus cools. Le 2 juillet, les programmateurs ont casé dans l’horaire un Show surprise, dont on ne sait absolument rien, juré craché !
Sur cette même scène TD, on assistera un peu plus tôt en soirée à la série Les Gammes TD, à 18 h, au sein de laquelle on pourra notamment entendre le jeune contrebassiste louangé par la communauté musicale d’ici, Rémi-Jean Leblanc, (26 juin) et son Ensemble, le riche jazz fusion du Carl Naud Quintet (28 juin) et son Ascenseur, sorti
Scène Rio Tinto Alcan (angle Sainte-Catherine et Jeanne-Mance)
À 20 h et 22 h, la série Les Soirées jazzy Rio Tinto Alcan présentera entre autres la pianiste et chanteuse Anne Bisson (29 juin), de retour au Festival avec un 2e disque jazz pop, Blue Mind, 15 ans après un premier album solo. Le lendemain, c’est Wop Pow Wow (30 juin), une galère funk, hip-hop, swing gitan, jazz, world imaginée par le musicien montréalais Angelo Finaldi, qui foulera les planches, alors que le quintette pop vocal Chic Gamine (1er juillet) s’en emparera avec son 2e opus de gospel, soul, R&B, doo-wop, forro brésilien et chanson française, le tout chanté en 4 langues !
Scène de la Grande‑Place du complexe Desjardins
Les enfants, allez hop en classe pour ce nouveau spectacle ! Les Zélèves, un quintette d’harmonies vocales mené par Victor-Jacques Ménard, au côté de James Gelfand et son quartette ainsi que la mascotte du Festival, Ste-Cat, sont heureux de faire la leçon… de jazz, à toute la famille ! Pour une 22e année consécutive – mais dans un spectacle tout neuf ! -, La Petite école du jazz, présentée par Rio Tinto Alcan tous les jours à 11 h et à 13 h 30, du 25 juin au 5 juillet, offrira une initiation musicale dynamique, interactive et pleine de sourires, pour petits et grands !
Scène Loto‑Québec (Parterre de la future Adresse symphonique, angle Saint-Urbain et De Maisonneuve)
L’incontournable série Les Spectacles blues Loto-Québec aura l’honneur, à 19 h, de recevoir notamment le guitariste Popa Chubby (27 juin), une force du blues, et son nouvel album, The Fight Is On. Le jour d’après, ce sera le démon du blues Jo Hell and The Red Rooster (28 juin), de retour au Festival pour la première fois depuis 2005, tandis que le jeune guitariste israélo-américain Guy King, une étoile montante qui a fait école sur les scènes les plus prestigieuses du blues dans le monde, s’en emparera le 29 juin.
Les Soirées blues Loto‑Québec, à 21 h et 23 h, quant à elles, donnent rendez-vous à toute une palette d’artistes dont la renommée n’est plus à faire. Parmi eux, la tornade du blues Jim Zeller est de retour pour le concert Circus, avec Joe Jammer de Chicago (26 juin), après avoir célébré ses 25 ans de carrière avec nous en 2009 ; le maître de la Stratocaster Coco Montoya (29 juin) aussi, avec Dirty Deal ; tandis que la voix âpre d’Ana Popovic (5 juillet), son funk électrique, sa guitare slide, ses instrumentations jazzy, son groove blues et son Blind for Love s’imposent.
Scène Bell (stationnement Clark)
C’est dans la série Les Tropiques Bell à 20 h que le chaud soleil du sud éclipsera toute intempérie ! On y verra notamment le latino-rock vu par Tomas Jensen et qui a pour nom Hombre (26 juin), une sacrée bonne dose de vitamines rock-electronica latines à consommer sur le très chaud Hay que subir ! La star de la Syrie Omar Souleyman (28 juin), qui séduit maintenant les foules de l’Occident avec sa musique hyper dansante, prendra la relève et montrera pourquoi il est le chouchou des fanas de musique du monde d’avant-garde, dont Björk, alors que le groupe colombien La-33 (30 juin et 1er juillet) incitera les festivaliers à faire la fête sur sa salsa alternative directement venue de Bogota et que la véritable institution L’Orchestre Septentrional d’Haïti (4 et 5 juillet), originellement formé en 1948, témoignera de toute l’évolution musicale de Saint-Domingue – des merengues et des folklores haïtiens au yéyé et au rock.
À 22 h, la série Groove Bell fera grand plaisir aux plus groovy des amateurs de musique en présentant entre autres les rois du ska à Montréal que sont The Planet Smashers (27 juin), une formation qui fait crever les foules de joie depuis 1994 – et qu’on a invitée pour souligner les 15 ans de Stomp Records ! Le hip-hop engagé et engageant de The Narcicyst (28 juin) suivra le lendemain : le rappeur, auteur et acteur montréalais membre du collectif artistique musulman canadien des Euphrates propose un heureux mélange de références culturelles paru sur Illuminarcy, son plus récent CD. Quelques jours plus tard, Random Recipe (2 juillet) avec son rap, son beatbox, sa guitare, son folk et son hip-hop s’éclatera dans une belle folie, alors que le groupe franco-américain Naïve New Beaters (4 juillet), composé de David Boring (chanteur moustachu), Martin Luther BB King (guitare) et Eurobélix (machines), servira une sorte de « ridicurock » accrocheur, une pop-électro-rap guitarisée à l’ironie.
Scène du Festival (portes du complexe Desjardins)
À ne pas manquer encore une fois cette année, la série Les Rendez‑vous, présentée à 19 h et 21 h tout au long du Festival. Le saxophoniste ténor français Jean-Christophe Béney (25 juin, uniquement à 19 h) y attendra les festivaliers avec The Link, lancé en 2010, un 5e album à l’image de sa réputation : un jazz élégant, épuré, envoûtant. Suivra le Rafaël Zaldivar Trio (1er juillet), un concert où le jazz du monde sera à l’honneur avec le pianiste cubain qui a fait bien des flammèches au Festival l’an dernier : on dit de lui qu’il est LA nouvelle sensation montréalaise du piano jazz ! Le jour suivant, le piano furieux du jeune prodige Aron Ottignon, 25 ans seulement, sera entouré d’une rythmique tribale, de basses puissantes, de percussions et de steel drums endiablés, le tout nommé Aronas (2 juillet), un cocktail musical frénétique, fédérateur et jubilatoire, à entendre très prochainement sur un 2e album. Le 3 juillet, le jeune cubain surdoué du jazz latin Harold Lopez-Nussa et son Trio, avec sa fougue comparée à celle de Glenn Gould, mixera un répertoire de compositions et de standards interprétés à merveille.
Alors que le jour est sur son déclin, c’est la série Les Brunantes, à 20 h et 22 h, qui illuminera la scène CBC / Radio-Canada en accueillant, parmi d’autres, à la demande générale, Parc-X Trio (27 juin), qui cuisine une macédoine de jazz, de musique du monde, de classique et de populaire, le tout – en lice pour le Grand Prix de Jazz TD et le Prix Étoiles Galaxie – composé à l’image de Parc-Extension, le plus multiculturel des quartiers montréalais. Le 1er juillet, c’est la saxophoniste alto Grace Kelly, tout juste 17 ans, considérée par Downbeat comme une vedette montante à surveiller, qu’on admirera au crépuscule. Le Terry Clarke Trio with Don Thompson and Phil Dwyer (5 juillet), quant à eux, mettent en lumière, respectivement, celui qui s’est mérité le Juno de l’album jazz de l’année, le gagnant du prix Oscar-Peterson 2010 ainsi qu’un excellent saxophoniste alto.
L’Astral (Maison du Festival Rio Tinto Alcan, 305, rue Sainte-Catherine Ouest)
Les fameuses jam-sessions du Festival passent elles aussi au 2.0 ! Non seulement elles s’installent cette année dans la magnifique salle L’Astral, où elles pourront accueillir beaucoup plus d’amateurs, mais elles recevront en plus chaque soir un invité spécial (comme Ben Charest, Kim Richardson et Chet Doxas) ; bref, une seule visite fera comprendre pourquoi on les a rebaptisées les Super sessions ! À leur tête, l’audacieux et très créatif pianiste et claviériste Dan Thouin qui, dès 23 h 30 chaque soir du Festival, s’entoure du contrebassiste Adrian Vedady et du batteur John Fraboni pour des soirées d’impro de haut niveau ! La Carte des Amis du Festival donne un accès prioritaire et gratuit aux Super sessions. Places limitées.
Bistro Le Balmoral (Maison du Festival Rio Tinto Alcan, 305, rue Sainte-Catherine Ouest)
La toute nouvelle série Musique au Balmoral, présentée tous les soirs dès 21 h, propose aux festivaliers des concerts gratuits de 30 minutes avec le guitariste québécois Stéphane Tellier (25 au 27 juin), qui figure parmi les meilleurs de sa génération dans le jazz manouche, avec l’auteur-compositeur et guitariste virtuose Isaac Neto (28 au 30 juin), en solo pour goûter toute la beauté de la musique brésilienne du futur, avec Bharath and his Rhythm Four (1er au 3 juillet) et son blues de Chicago et de l’Arkansas des années 50, gagnant du Talent Search 2007 de la Toronto Blues Society, ainsi qu’avec une sommité du jazz manouche au Québec, Denis Chang (4 et 5 juillet), très remarqué lors de son passage en 2009.
Savoy du Métropolis (59, rue Sainte-Catherine Est)
Comme chaque année, les noctambules trouveront leur compte dans la programmation de la série Nightcap Heineken, qui débute à minuit. Coyote Bill (25 au 28 juin) donnera le coup d’envoi avec son pot-pourri de styles qui crache le feu : du funk au reggae, du country à l’afro-beat ou au jazz, tout passe à la moulinette, tant que ça bouge ! Ensuite, c’est PAPAGROOVE Lab (29 juin au 2 juillet) qui relèvera le défi de faire danser les festivaliers au beau milieu de la nuit avec son projet conçu spécialement pour le Festival : un groove funk à l’intensité rock, aux élans soul et à la verve jazz, le tout bien enraciné dans l’afrobeat. Enfin, Elektrik Jam (3 au 5 juillet), un collectif formé notamment de membres d’Elektrik Bones et mené par François Chauvette et Pilou, viendra faire tout un party au Festival en invitant une belle brochette de potes avec qui jammer une bonne partie de la nuit !
Un autre beau cadeau des programmateurs, le « party » de clôture avec Soul Rebels Brass Band (6 juillet, exceptionnellement à L’Astral), sans conteste LA formation la plus « groovante » de la Nouvelle-Orléans ! Grâce à son style – qui mélange le funk Mardi gras au rock et au reggae, aux accents du hip-hop et des traditions de sa ville natale -, cette formation de huit musiciens fera un malheur sur la piste de danse !
Remerciements Salle de Presse Festival de Jazz
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